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Le principal effet des probiotiques sur l’immunité

Le principal effet des probiotiques sur l'immunité

Le principal effet des probiotiques sur l’immunité

L’une des principales propriétés des microorganismes probiotiques est de moduler le système immunitaire de l’hôte. C’est selon l’état de santé de la personne, qu’elle soit en bonne santé ou dans une situation médicale de dysfonctionnement immunitaire. Cela peut être une allergie ou une maladie inflammatoire de l’intestin. Les effets peuvent être très différents, mais habituellement, presque tous les probiotiques stimulent la défense immunitaire. Ils touchent aussi bien la phagocytose que les cytokines pro-inflammatoires. Ils influent favorablement sur la durée des étapes d’une infection ou à une réaction vaccinale. 

La découverte des probiotiques

Les probiotiques ne sont pas nouveaux dans l’industrie alimentaire. Le terme remonte à 1953, mais les premières traces en sont bien plus anciennes. Les premières effets des probiotiques sur l’immunité remontent au Néolithique, de 10 000 à 5 000 avant JC au Moyen-Orient. Le lait est conservé par les agriculteurs dans des sacs en peau de chèvre. Et le soleil brûlant arrive à faire fermenter le lait. L’origine du kéfir, un lait fermenté à base d’une combinaison de bactéries lactiques et de levure, remonte aux alentours de 7 000 avant J.-C. C’est la même chose comme pour d’autres aliments comme le vin et la bière sont fermentés. Mais l’intérêt de ces découvertes fortuites n’a vraiment été pris en compte qu’au XIXe siècle.

Les premières découvertes scientifiques

Tout a vraiment commencé avec Louis Pasteur en 1857. Cette année-là, il publie « Mémoires du procédé de fermentation dit lactique », qui établit l’origine microbienne de la fermentation et pourrait être considéré comme l’origine de la microbiologie. En 1863, il perfectionne le procédé de pasteurisation.

Par la suite, Ernst Moro en 1900, et Henry Tissier en 1899, firent des progrès mémorables dans leur précision. Ils ont en effet réussi l’isolement de Lactobacillus et de Bifidobacterium. Les effets des bactéries du lait ont été mentionnés pour la première fois en 1908. C’est Elie Metchnikoff qui s’en est chargé dans l’un de ses trois livres.

Les premiers probiotiques

La théorie du scientifique Metchnikoff a été poursuivie par le Dr MinoruShirota en 1921. Son objectif était de trouver des bactéries capables d’atteindre l’intestin vivantes. En 1935, ses recherches ont donné naissance au Yakult.

Le terme probiotique

En 1953, le terme « probiotiques » a été introduit par le médecin allemand Werner Kollath et l’a associé aux « ingrédients actifs essentiels à une vie saine ». En Europe, cependant, la science des probiotiques ne faisait que commencer dans les années 1990, lorsque les premiers résultats d’études cliniques sur le sujet ont été publiés et qu’une définition scientifique des probiotiques a été approuvée par la FAO/OMS en 2001.

Autres raisons d’utiliser les probiotiques

Par ailleurs, des effets anti-inflammatoires bénéfiques ont également été mis en évidence avec quelques cas pathologiques comme l’allergie. C’est également le cas pour certaines souches de microorganismes probiotiques. Il faut absolument garder à l’esprit cet effet « souche », car chaque souche d’une même espèce peut se comporter différemment. Le processus retrouvé dans ces influences bénéfiques fait actuellement l’objet de nombreuses recherches. Les effets immunostimulants chez l’homme sain impliquent des composés bactériens plus spécifiques qui reconnaissent les récepteurs cellulaires. Les cellules immunitaires immuables et les effets anti-inflammatoires sont associés soit à des métabolites hautement sécrétés comme le butyrate ou des composants bactériens. L’acide lipotéichoïque en est un exemple. C’est une séquence d’ADN riche en CpG.

Qu’est-ce qui lie l’immunité au probiotique ?

Le tube digestif fonctionne comme une barrière contre les antigènes des microorganismes et des aliments. L’efficacité de cette barrière de l’intestin dépend d’un certain nombre de facteurs, dont le degré d’étanchéité intestinale et la communauté bactérienne établie dans le microbiome, mais ce n’est pas tout. Une revue qui est l’American Journal of Nutrition a publié que des probiotiques sont également en contribution directe à l’immunomodulation.  Ils améliorent considérablement l’immunité, en améliorant les taux d’anticorps intestinaux et en maîtrisant mieux la balance entre pro et anti-inflammatoires. On parle de cytokines dans ce cas.