Comment ne payer d’impôts sur dividendes ?
COMMENT NE PAS PAYER D’IMPÔTS SUR DIVIDENDES ?
Un investissement n’est pas toujours rentable, il existe plusieurs paramètres qui rentrent en considération comme la nature du projet, son rendement annuel avec la présence de taxes et d’impôts. Ce dernier paramètre a fait crouler sous les dettes un grand nombre de projets qui ne rapportaient pas trop, car les prélèvements d’impôts atteignent les 30 % sur la valeur totale du rendement, et ce, dans le cas où les investisseurs possèdent un compte-titres. C’est pour cela qu’ils cherchent tous à réduire leurs fiscalités en utilisant des stratégies bien précises.
Le dividende correspond à la partie des bénéfices reversée aux actionnaires. Le versement de dividendes n’est ni automatique ni figé. En effet, une société peut choisir de verser ou non des dividendes. Le versement du dividende et son montant sont votés par les actionnaires lors de l’assemblée générale. Symbole de l’avidité des actionnaires ou juste rémunération des risques pris par les investisseurs ? Le dividende n’en finit pas de faire débat. Mais de quoi s’agit-il au juste ? Comment ne pas payer d’impôts sur dividendes ? Autant de questions sans réponse. Toutes nos explications plus bas. Découvrez donc à travers cet article de quelle manière on peut procéder pour réduire le montant des impôts sur ses dividendes de manière considérable et ceci légalement !
Quelles sont les méthodes à suivre pour diminuer ses impôts sur les dividendes ?
Il est important pour les investisseurs de trouver des stratégies qui pourront faire baisser fortement leurs impôts pour faire plus de bénéfices et avoir la possibilité d’investir sur d’autres projets. Parmi les techniques les plus efficaces, on retrouve :
- L’utilisation d’un plan d’épargne en action ;
- L’utilisation du contrat d’assurance vie.
L’utilisation d’un plan d’épargne en action
Le premier point met en lumière l’utilisation du plan d’épargne en action qui constitue une initiative intéressante, car elle contient beaucoup d’avantages comme celui d’être exonéré d’impôts sur les revenus. Donc l’investisseur ne devra payer que les prélèvements sociaux ce qui est équivalent à environ 17 % de ses bénéfices annuels. Cependant, pour que cet avantage soit valide, il est nécessaire que toutes les épargnes restent présentes dans le PEA pendant une durée minimale de 5 ans sans effectuer aucun retrait. Une fois ce délai terminé, l’investisseur peut les retirer comme bon lui semble tout en économisant les 12 % d’impôts sur les revenus.
Il existe une autre situation avantageuse concernant cette méthode et elle concerne les ventes de biens immobiliers en viagère. En effet, quand la rente viagère est distribuée après une période qui dépasse les 5 ans d’ouverture de son plan d’épargne en action, celle-ci est exonérée d’impôts sur le revenu. On retrouve un grand inconvénient pour cette stratégie qui est celui de ne pas contenir des actions en dehors de celles européennes.
L’utilisation du contrat d’assurance vie
On peut maintenant passer à la deuxième stratégie qui peut intéresser fortement les personnes qui cherchent à conserver pendant une longue période leur investissement. Celle-ci, contrairement à la précédente, ne nécessite pas de payer des impôts sur les revenus régulièrement, mais uniquement dans l’éventualité d’un rachat, dans ce cas précis, le taux d’impôts à payer est variable selon la durée de conservation. Pour mieux comprendre, nous vous donnons un exemple : quand le contrat n’atteint pas les 8 ans avant le rachat, le taux de paiement sur le revenu est toujours de 12 %, dans le cas contraire, celui-ci peut descendre jusqu’à 7 %. On peut remarquer que la partie des impôts qui est consacrée aux prélèvements sociaux reste toujours stable et ne peut pas être réduite, et ce, concernant les deux stratégies.
Quels sont les investissements qui sont défiscalisés ?
Il existe énormément d’investissements défiscalisés, il faut juste bien les choisir selon la nature du projet à entreprendre et sa rentabilité, comme à titre d’exemple l’achat de terrains forestiers et viticoles. Celui-ci permet, d’un côté, de renforcer son patrimoine et de préserver les forêts françaises, et de l’autre, d’investir dans la fabrication et la vente de bons vins. Pour ce genre d’investissements, on doit être très patient, on retrouve une baisse des impôts sur le revenu avec un taux de 18 %, et ce, 8 ans au minimum après l’achat.
On peut parler d’un autre genre d’investissements qui peut s’avérer intéressant du point de vue des défiscalisations qui est celui des biens immobiliers soumis à différentes lois, on peut choisir celle qui convient en fonction de nos centres d’intérêt.
Comment faire pour déclarer ses impôts en ligne ?
Pour réussir cette opération, il faut tout d’abord se rendre sur le site impots.gouv.fr, ensuite se connecter sur son compte en introduisant le numéro fiscal et le mot de passe. Après cela, il est important de déclarer ses revenus actuels ainsi que de signaler s’il y a un changement dans sa situation comme un déménagement, un divorce, un nouvel emploi, etc.
EN TOUT, PUIS-JE BÉNÉFICIER D’UNE DISPENSE DU PRÉLÈVEMENT FORFAITAIRE NON LIBÉRATOIRE ?
Vous pouvez être dispensé du prélèvement forfaitaire obligatoire non libératoire de 12,8 %, acquitté au titre de l’impôt sur le revenu au moment du versement des intérêts, si votre revenu fiscal de référence pour l’année N-2 était inférieur à 25 000 € pour une personne seule ou 50 000 € pour un couple (mariage ou PACS). Vous pouvez être dispensé du prélèvement forfaitaire obligatoire non libératoire de 12,8 %, acquitté au titre de l’impôt sur le revenu au moment du versement des dividendes si votre revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année était inférieur à 50 000 € (personne seule) ou 75 000 € si vous vivez en couple (mariage ou PACS). Vous devez formuler cette demande auprès de votre établissement financier par la remise d’une attestation sur l’honneur. Pour les revenus perçus à compter du 01/01/2020, la demande de dispense du prélèvement forfaitaire obligatoire non libératoire de 12,8 % (acquitté au titre de l’impôt sur le revenu au moment du versement des revenus) doit être formulée avant le 30/11 de l’année N précédant celle du paiement de ces revenus, année N+1.
Pour conclure, afin de choisir le meilleur plan de réduction fiscale, il est important de bien déterminer ses objectifs pour un investissement, si on souhaite garder ce dernier pendant une longue durée, le meilleur choix est la stratégie du contrat d’assurance vie, dans le cas contraire, il est préférable d’opter pour le PEA. En savoir plus ici.